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SOS France
15 juillet 2021

Universités à nettoyer. Antisexisme crétin

 

Capture

     Universités françaises. « Queer theory », décolonialisme, « care », LGBT : ces thèses auxquelles vous n’échapperez pas

 

 

 

 


https://www.breizh-info.com/2021/07/07/167210/universites-francaises-queer-theory-decolonialisme-care-lgbt-ces-theses-auxquelles-vous-nechapperez-pas/

La polémique sur la prise en main des départements de sciences sociales à l’Université par le progressisme fanatique a de beaux jours devant elle. Car pendant que Frédérique Vidal enquête sur l’islamo-gauchisme, les sujets de thèse les plus étranges continuent à être proposés. Petit florilège des concepts auquels vous n’échapperez pas :

A l’université Paris Est, un sujet d’importance nationale est actuellement traité par Eric Delmas : « L’émergence d’une épistémologie queer à l’écran »

Le résumé de la thèse, rédigé dans un charabia très déconstructiviste, n’éclaire pas le profane :

Il s’agit pour moi de montrer comment les minorités sexuelles sont représentées au cinéma:de l’objectivation de celles-ci à la prise en charge de la représentation soit le déplacement au niveau de l’énonciation. C’est à partir de ce déplacement objet/sujet que les minorités sexuelles vont déconstruire des productions discursives et fonder leur propre champ culturel. Cette appropriation culturelle procède d’un mode de déconstruction des savoir/pouvoir au sens foucaldien du terme.Il s’agit alors d’interroger le cinéma à l’instar des autres arts comme des technologies qui produisent du genre et qui maintiennent le lien supposé naturel entre sexe/genre.

Eric « Querelle » Delmas se définit d’après le site de l’Observatoire des Transidentités comme « militant queer (transpédégouine proche des théories décoloniales) ». 

 

« Amphibiens ? : étude (sic) Queer et décoloniale de littérature irlandaise »

Là aussi, le descriptif en est bien nébuleux :

Etude queer et décoloniale des romans Beautiful Pictures of the Lost Homeland de Mia Gallagher, Hood de Emma Donoghue, At Swim Two Boys de Jamie O’Neill, Breakfast on Pluto de Patrick McCabe – étude des frontières entre Nord-Sud,Britannique-Irlandais, Protestant-Catholique, Homme-Femme, Hétéro-Homosexualité, Eau-Terre, Vie-Mort etc..

Nemo Gorecki a de la suite dans les idées puisqu’il avait précédemment travaillé sur « la représentation des Hijras (sorte de monstres mi-hommes, mi-femmes du sous-continent indien NdR) et des femmes trans dans les fictions postcoloniales/décoloniales récentes »

A l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris, Ariane Temkine débusque actuellement le « queer coding » qui permet de « détotaliser » les discours et imaginaires produits par les magnats de l’industrie du rêve » en l’espèce les dessins animés Disney.

Le résumé du sujet laisse rêveur :

Ce projet de thèse vise à comprendre le rôle de la culture populaire, et tout particulièrement des studios d’animation Disney, dans la production, le design et la diffusion des genres et des sexualités modernes. Partant du constat que dans le cinéma d’animation les références aux genres et à la sexualité abondent, mais demeurent chiffrées, le queer coding outil d’analyse visuelle, développé en ligne et par des fans de Disney , pemet d’étudier l’association récurente entre les rôles de méchants et diverses formes de déviances aux normes de genres et de sexualités hégémoniques, endosées elles, par les héro.ïnes. Le queer coding, concept et méthodologie expérimentale offre la possibilité de « détotaliser » (Hall, 1973) les discours et imaginaires produits par les magnats de l’industrie du rêve, en offrant un point d’équilibreà la combinaison d’épistémologies minoritaires (études culturelles, théories féministes, queer theory, études critiques sur la race) pour faire parler Disney et éclairer les fantômes cachés dans les bobines de celluloïd.

Toujours à l’EHESS, décidément très en pointe dans la lutte contre l’hétéro-patriarcat, Marion Gilbert décrypte les « parcours genrés de femmes queers entre elles » en… Corée du Sud ! Et ce afin « de résister à l’hétérosexualité » ce fléau. La demoiselle explique ainsi son combat :

« La prise de distance avec l’hétérosexualité (en Corée du Sud NdR) se fait par l’identification soit à une catégorie traditionnelle d’orientation homosexuelle, soit à de nouvelles catégories de genre (fluide, non binaire, agenre) et d’orientations sexuelles (pansexuel·le, homoromantique). Ce sont autant de manières de résister à la contrainte de relations amoureuses hétérosexuelles, qui passe par le mariage et la procréation. L’identité queer est utilisée de façon subversive par des femmes résolument queer – en termes de genre sinon de sexualité. »

Marion Gilbert est, par ailleurs, rédactrice en chef de la revue Tangun (L’Harmattan) spécialisée dans le monde coréen.

A l’université de Lyon 3, c’est le « care décoloniale » qui est passée sur le grill le 17 juin dernier grâce à Maria grace salamanca gonzalez. Dans une thèse en cours intitulée :

« Soin et résistance en anthropocène : une éthique-esthétique du care décoloniale »

La doctorante se proposait «de répondre à la demande d’une éthique décoloniale (non moderne) pour accompagner les mouvements sociaux qui défendent des vies plurielles ». Ayant exploré au préalable le dictionnaire des concepts fumeux cette dame entend « présenter une éthique-esthétique comme option décoloniale en quatre moments : un de méthodologie, un autre d’éthique élaborée en liant l’éthique du care à l’épidémiologie socioculturelle, un troisième qui rend compte du modèle anthropologique, et enfin un d’esthétique, qui propose une esthétique du care. » Fabuleux !

Carmen Diop, présentée par le site « Les Glorieuses » (sponsorisé par… L’Oréal) comme une « Afro-caribéenne de 60 ans, pionnière en France de la recherche intersectionnelle » quant à elle, s’attaque à Paris 13, à « l’oppression multiple, sur un marché du travail français structuré par des divisions de genre et des oppositions entre Français et personnes issues de l’immigration, des femmes immigrés. » dans une thèse qui devrait, à n’en point douter, être très remarquée dans le milieu décolonialiste.

Lucien Hilaire, qui se présente comme étudiant en « Gender Studies à Université Paris VIII Vincennes – Saint-Denis » et « responsable pédagogique de Génération France », gravit pour sa part, l’Everest universtaire de « l’étude de « Hégaymonie » ou le désir du même », à travers « une approche généalogique de l’homonormativité ». On ne peut que lui souhaiter bonne chance.

Jade Cervetti-jauffret, doctorante en ethnoscénologie et anthropologie du genre à Université d’Artois » apportera sa pierre au savoir humain en décortiquant « Artivisme queer », ou plus précisément « la performativité des corporéités transgressives. Une anthropologie du genre et de la performance. ». La demoiselle est elle-même une artiste particulièrement portée sur la « question »

Dans une présentation fleuve, Jade Cervetti-jauffret précise que « La question de l’artivisme queer doit être abordée en se penchant particulièrement sur une nouvelle forme de mémoire au sein du travestissement performatif, qui grâce à la réappropriation des performances camp et de ses filiations intra-communautaires, revendique aujourd’hui une déconstruction des normes les plus totales entendue comme drag queer »

L’université française forme nos "élites" de demain !

On est foutus!

https://www.causeur.fr/facs-elles-voient-des-machos-partout-woke-205837
Facs, recherche: elles voient des machos partout ! Et pour la peine, elles discriminent les hommes , Marcel Kuntz, 15 juillet 2021

 

Sexisme imaginaire, soumission idéologique et coercition dans le monde universitaire.

 

Ne croyez pas que l’idéologie woke est un délire limité à certaines universités aux États-Unis. Elle s’est déjà installée dans l’Union européenne, y compris en sciences dites dures. Cela est illustré par la façon dont le « sexisme » est traqué dans le monde académique.

Le nouveau programme européen de financement de la recherche, Horizon Europe, explique ainsi que « l’égalité des sexes et l’ouverture aux problèmes d’inclusion sont des priorités ». Mariya Gabriel, Commissaire à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, précise que la démarche « vise à éliminer les inégalités entre les sexes et l’intersectionnalité des inégalités socio-économiques tout au long de la recherche et de l’innovation ». On peut y voir une application de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, mais de manière aveugle, car la sphère de la recherche est en réalité tournée vers le mérite, et l’on est bien en peine d’y trouver une discrimination active à l’encontre des femmes. Mais les idéologues du genre ont leur réponse préfabriquée : si vous ne voyez pas les « biais », c’est la preuve qu’ils sont « inconscients ».

Un parti pris idéologique

L’utilisation du terme « intersectionnalité » dans le document Horizon Europe est encore plus révélatrice de son parti pris idéologique. Le concept d’« intersectionnalité » a été inventé en 1989 par Kimberlé Williams Crenshaw, une militante féministe, dans le contexte racial des États-Unis. Elle repose sur l’idée que les « dominations » (sexe, classe, genre, ethnique) ne sont pas indépendantes les unes des autres, qu’elles s’entrelacent, voire se renforcent et finissent par former un « système ».

À lire aussi, Erwan Seznec : Enquête: Facs, le grand déraillement

Pour revenir au « genre » et au programme Horizon Europe, il ne s’agit pas simplement d’un discours bien-pensant et d’un idéal, mais d’une obsession de la parité absolue qui entend imposer « plus de femmes participant à des programmes de recherche et d’innovation ». La doctrine est claire : « l’intégration de la dimension de genre dans les contenus de recherche et d’innovation (c’est-à-dire le sexe et l’analyse de genre) devient une exigence par défaut à travers tout le programme ». Pour illustrer le caractère coercitif de la « nouvelle éligibilité pour avoir accès aux financements d’Horizon Europe : il sera nécessaire pour les organismes publics, les organismes de recherche et les établissements d’enseignement supérieur, à partir de 2022, d’avoir mis en place un plan d’égalité des sexes ». L’objectif politique est « d’assurer un changement institutionnel durable ». Et pour qui n’aurait toujours pas compris : « l’équilibre entre les sexes parmi les chercheurs impliqués dans les projets sera fortement encouragé et sera pris en compte pour des propositions classées à égalité ».

Des “actions militantes” à tous les étages

Il n’en faut évidemment pas plus pour que les Directions desdits organismes publics se mettent à agiter leur « plan d’égalité des sexes ». Il ne faut d’ailleurs pas les pousser beaucoup puisqu’il est déjà écrit dans le Code de l’éducation français que l’enseignement supérieur « contribue » à la « construction d’une société inclusive » (Article L123-2) et qu’il « mène une action contre les stéréotypes sexués, tant dans les enseignements que dans les différents aspects de la vie de la communauté éducative » (Article L123-6). Comme le souligne le Professeur de droit public Anne-Marie Le Pourhiet dans la Revue française de droit administratif (mars-avril 2021) : « Littéralement, chaque universitaire semble donc ainsi invité par le législateur à “mener des actions” militantes dans ses cours ».

Suite à un accord signé le 30 novembre 2018 entre le Ministre chargé de la Fonction Publique et des organisations syndicales, on voit ainsi proliférer dans l’Enseignement supérieur et les Institutions de recherche des « Plans d’Égalité Professionnelle Femmes-Hommes » [1] et des postes de Chargé de mission « égalité femmes-hommes et luttes contre les discriminations » [2]. Le programme de rééducation idéologique peut porter le doux nom de « mentorat » ; ce dernier « fait partie des formes d’apprentissage à moyen et à long terme pour offrir un champ des possibles, des savoirs-être et des attitudes aux personnes. Le mentorat est ainsi une forme de guidance, de transmission, reposant sur des valeurs de compagnonnage » [3]. Citons aussi, pour favoriser la pratique de l’écriture inclusive, une formation à l’écriture « épicenne » (sic), en l’occurrence à l’Université Grenoble-Alpes, pour remplacer une « langue traduisant des stéréotypes masculins et féminins » par une autre « garante de changement égalitaire ». Pris individuellement, ces trois mots sont bien présomptueux ; ensemble ils deviennent effrayants !

Des officines à la manœuvre

L’idéologie et le business faisant souvent bon ménage, on constate le développement d’officines proposant « la mise en place d’une formation sur la prévention des violences sexuelles et sexistes ». La tendance qui se dessine est, pour les Directions des institutions académiques et de recherche, de rendre ces « formations » obligatoires pour tout le personnel et les étudiants, accréditant ainsi l’idée fausse que le monde académique serait massivement sujet à ces « violences ».

À lire aussi, Hala Oukili : Facs: stop aux pseudo-sciences!

À l’instar des séminaires racialistes interdits aux Blancs, on voit également apparaitre des formations réservées aux femmes, donc objectivement interdites aux hommes. Ainsi le stage « Osez les carrières au féminin » [4], organisé conjointement à Grenoble par la Ville, le CCAS, la Métropole, le CNRS et l’Université, affiche comme buts de « renforcer sa confiance en soi, s’affirmer et s’engager dans l’action », etc.  Ces objectifs sont louables, mais n’est-ce pas « sexiste » que de les réserver aux femmes ? Pourquoi un webinaire [5] objectivement sexiste du CNRS  « Quels impacts de la crise du Covid-19 sur la carrière des femmes dans l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation ? ». On peut mentionner également les « 26 chercheuses des laboratoires rattachés au CNRS récompensées par le Prix Jeunes Talents France Pour les Femmes et la Science 2020 » [6].

Que ces purs produits idéologiques enfreignent les valeurs universalistes et du mérite de la science semble avoir échappé à l’attention des chefs d’établissements scientifiques ou universitaires. Il ne s’agit pas de prétendre que l’on ne trouvera jamais l’expression d’une sorte de misogynie parmi les chercheurs (plus âgés), mais ce n’est qu’une minorité infime et en voie de disparition, pas une tendance culturelle, et certainement pas un « système ».

Le retour du paradoxe de Tocqueville

Nous ne discuterons pas ici des diverses théories qui tentent d’expliquer pourquoi on n’atteint pas une parité parfaite entre les sexes dans les diverses disciplines scientifiques (dans certaines, il y a plus de femmes !). Ni des publications douteuses (pour rester poli) qui prétendent y avoir identifié du sexisme. En réalité, nous pouvons voir dans cette quête de la parité une nouvelle forme du paradoxe de Tocqueville – de l’insatisfaction croissante – qui veut que plus une situation (économique, sociale) s’améliore, plus l’écart restant, par rapport à une situation jugée idéale, est intolérable pour ceux qui sont pourtant les bénéficiaires de l’amélioration. S’y ajoute, comme le montrent les exemples ci-dessus, un discours victimaire à l’adresse des femmes et, implicitement, de culpabilisation des mâles blancs. Il s’agit d’un projet politique, qui rejoint celui du « wokisme » et du courant « décolonial », où le coupable désigné est toujours le même et les victimes interchangeables.

Que les Institutions qui se soumettent à cette idéologie ne s’y trompent pas : aujourd’hui on compte les femmes dans les labos, demain on comptera les « racisés » et après-demain les homosexuels. Qu’il me soit permis de ne pas souhaiter une telle évolution.

[1] par exemple, à l’École Centrale de Lyon
https://www.ec-lyon.fr/actualites/2020/plan-action-egalite-professionnelle-entre-femmes-hommes

à l’Université de Lorraine
https://factuel.univ-lorraine.fr/node/13912

à l’Université Paris-Saclay
https://www.universite-paris-saclay.fr/luniversite/nos-projets-identitaires/egalite-diversite-handicap/egalite-femmes-hommes

[2] par exemple à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
https://www.pantheonsorbonne.fr/universite/mission-egalite/

à l’Université Lyon 1
http://egalite-diversite.univ-lyon1.fr/2020/11/26/la-mission-egalite-diversite-recrute-un%C2%B7e-charge-e-de-production-de-contenus-contre-les-discriminations/

[3] Université Grenoble Alpes

[4] https://terredesens.com/actualites/osez-les-carrieres-au-feminin/

[5] https://institut-du-genre.fr/fr/ressources/covid-19-et-genre/article/webinaire-impacts-de-la-crise-du

[6] https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/il-est-important-de-valoriser-les-carrieres-des-jeunes-chercheuses

 

 

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