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SOS France
12 octobre 2020

Bourrage de crânes universitaire et suicide idéologique de l'Occident (mise à jour 12 octobre)

 

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 Invasion des idéologies racialistes dans les universités, américaines et françaises.

 

La déconstruction enseignée aux étudiants

https://www.bvoltaire.fr/la-deconstruction-enseignee-aux-etudiants/

Nous sommes d'abord FOUTUS des points de vue idéologique et culturel, et donc politique, économique et tout le reste ! Nous assistons au suicide de notre civilisation ! Ce sont les prétendues "élites", médiatiques, politiques, et culturelles (sic) subventionnées qui nous tuent. Tous ! Aux armes citoyens ! Pour flinguer nos assassins !

 

Contre les Lyssenko du politiquement correct: Dans les sciences "dures" également.

 

Contre les Lyssenko du politiquement correct - Causeur

" Il faut réagir, on ne peut pas rester comme ça. " L'inquiétude dans la voix qui m'accueille sur Skype en ce soir de septembre n'est pas feinte. C'est celle d'Andreas Bikfalvi(1), éminent spécialiste franco-allemand de la biologie du cancer rattaché à l'université de Bordeaux et à l'Inserm, où il dirige une unité de recherche.

https://www.causeur.fr/andreas-bikfalvi-marcel-kuntz-blm-184832

« Il faut réagir, on ne peut pas rester comme ça. » L’inquiétude dans la voix qui m’accueille sur Skype en ce soir de septembre n’est pas feinte. C’est celle d’Andreas Bikfalvi(1), éminent spécialiste franco-allemand de la biologie du cancer rattaché à l’université de Bordeaux et à l’Inserm, où il dirige une unité de recherche. Au sein de cette vénérable institution, il siège également dans la commission scientifique spécialisée « Pathologie du développement, hématologie et cancérologie » à laquelle il vient de consacrer une longue journée d’examen de dossiers, ce qui explique l’heure tardive de notre entretien. Pour autant, il ne désarme pas. « C’est dément, c’est complètement fou, martèle-t-il, le problème est gigantesque. »

Ce qui agite Bikfalvi ? Le même tourment qui lui a fait rédiger quelques semaines plus tôt une tribune à destination de Science et Nature avec Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS et expert en biologie végétale : la « racialisation » des STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques). Le mouvement fermentait aux États-Unis depuis un petit bout de temps, mais s’est accéléré comme jamais avec la mort de George Floyd aux mains de la police de Minneapolis en mai. « Bien que nous admirions de nombreux aspects de la culture américaine, écrivent Bikfalvi et Kuntz dans un texte finalement publié à la mi-août dans le magazine australien Quillettenous rejetons son impérialisme culturel – y compris cette nouvelle forme soi-disant progressiste par laquelle les États-Unis visent à imposer leur propre tribalisme racial obsessionnel au reste du monde. »

A lire aussi: A Londres, les snobs pro-Black lives matter détestent la classe ouvrière blanche

De fait, depuis le début de l’été, toutes les plus grandes revues – ScienceNature, les PNAS, etc. – et quasiment toutes les institutions scientifiques américaines – les académies des sciences, d’ingénierie et de médecine – y sont allées de leurs communiqués componctueux et ont battu leur coulpe en dénonçant un prétendu « racisme systémique » censé les grignoter jusqu’à la moelle. Les actes de contrition ostentatoire ont succédé aux textes pontifiants. Le 9 juin, l’American Physical Society (APS), une société savante rassemblant 55 000 physiciens, annonçait son adhésion à la campagne #Strike4BlackLives (« en grève pour les vies noires »), rejointe le lendemain par les #ShutDownSTEM (« rideau sur les STEM ») ou #ShutDownAcademia (« rideau sur l’université ») déployés dans une multitude de groupes scientifiques, laboratoires et établissements d’enseignement supérieur. Que les naïfs qui envisageraient de régler le problème du racisme, comme tant d’autres, par davantage de science aillent serrer leur haire avec leur discipline. Une journée « science morte » serait apparemment beaucoup plus utile à la cause.

Pour Bikfalvi, qui voit dans cette attaque contre l’objectivité et la vérifiabilité un véritable « 11-Septembre de la science », la ligne rouge a été franchie par une tribune du chimiste Holden Thorp. Publié le 12 juin dans Science et intitulé « Il est temps de se regarder dans la glace », ce texte affirme sans ambages que « les preuves du racisme systémique dans les sciences imprègnent cette nation (les États-Unis). Il est temps pour l’establishment scientifique de se confronter à cette réalité et de reconnaître son rôle dans sa perpétuation. La première étape consiste pour la science et les scientifiques à avouer tout haut qu’ils ont bénéficié de la suprématie blanche sans jamais l’admettre. » L’emphase toute religieuse de cette rhétorique rappelle des heures bien sombres, quand la science n’était pas séparée de la politique, comme le début du xxe siècle européen et américain quand des eugénistes et des darwinistes sociaux voulaient régénérer la société à coup de stérilisations forcées et d’élimination des humains indésirables. Ou encore, l’époque, cinquante ans plus tard en Russie, où Staline faisait les yeux doux à Trofim Lyssenko, agronome et biologiste opposé à la génétique mendélienne par trop incompatible avec les fondements du communisme. Le tout au prix de désastres agricoles, de famines et de nombreux scientifiques « bourgeois » arrêtés, exécutés ou envoyés mourir au goulag.

Le physicien et cosmologue américano-canadien Lawrence Krauss fait partie, comme Bikfalvi, des scientifiques atterrés par cette soumission de la science à l’idéologie. Le 12 juillet, dans le Wall Street Journal, il dénonçait la « corruption idéologique de la science », prélude à une « dégradation du progrès scientifique ». Sa tribune se concluait par un appel aux armes : « Pour empêcher l’effondrement, les leaders et les sociétés scientifiques ainsi que les administrations des universités doivent publiquement défendre non seulement la liberté d’expression dans le domaine scientifique, mais aussi la qualité des recherches, indépendamment de toute doctrine et abstraction faite des exigences de telle ou telle faction politique. »

A lire aussi: Les soutiens idéologique et pécuniaire surprenants de « Black lives matter »

Un vœu pieux ? Quand je le contacte début septembre, il tient à rester optimiste en invoquant le temps long. Sans doute une déformation professionnelle quand on travaille sur le cosmos. « Ce n’est pas parce qu’une bataille a été perdue que la guerre le sera, m’écrit-il. Comme lors de la Terreur de 1793 ou de l’hystérie anticommuniste de l’ère McCarthy aux États-Unis, le feu en vient à se dévorer lui-même et même si cela fait de gros dégâts, les voix de la raison finissent par se faire réentendre. C’est ce qui se passe à chaque fois que la “religion” l’emporte sur la raison. »

À l’instar de Bikfalvi et Kuntz, Krauss voit du religieux dans l’antiracisme façon BLM et, plus généralement, dans la quérulence de la gauche identitariste débordant aujourd’hui jusque dans les sciences dites « dures ». Comme tout dogme, celui-ci intime que « certaines revendications soient sacrées et qu’on interdise de les remettre en question », précise le physicien. « Il n’est pas non plus acceptable d’être tout simplement “neutre”, on vous somme de condamner ouvertement tout ce que les sentinelles sociales considèrent comme mal. Comme à chaque fois que cela s’est produit, cela ne va pas bien se passer. »

Une lueur d’espoir scintille avec le concert de louanges qui a accueilli les tribunes de Krauss et de Kuntz et Bikfalvi. Mais ce dernier ne peut s’empêcher de s’étonner. « On nous dit qu’on a fait preuve d’un courage et d’une intégrité scientifique exceptionnels, mais moi je ne me sens pas très courageux, je ne vis pas en dictature, je ne vis pas en théocratie. » On a parfois quelques raisons d’en douter.

Tirésias à l’université.

Dans ces masters sont formés des militants de l’égalité. C’est ussi absurde que s’il existait un cursus master d’agitateur syndical, de gréviste professionnel, de militant politique… Les deux pires aberrations qui sont en concurrence sont que les universités confèrent à ces études de « genre » une légitimation académique et, d’autre part, que des entreprises paient in fine pour ce genre de profils.

https://www.bvoltaire.fr/tiresias-a-luniversite/

Normale sup : le bazar intersectionnel. Le début de la fin pour cette institution (vénérable?)

Je suis ancien élève (promotion 1968 !) de cette officine gauchiste plus souvent citée pour Alain Badiou que pour les mathématiques et la physique qui y prospèrent !

https://www.causeur.fr/ens-progressisme-feminisme-170024

Marcel Gauchet: « l’université est devenue une immense Z.A.D.! »

https://www.causeur.fr/marcel-gauchet-universites-zad-liberte-d-expression-169163

« Français malgré eux »: un précis de décomposition française. Une enquête sur ceux qui s'imaginent les damnés de la France

https://www.causeur.fr/indigenisme-decolonialisme-anne-sophie-nogaret-sami-biasoni-172215

Le décolonialisme, mauvaise fée de ce monde

https://www.causeur.fr/decolonialisme-victimisation-progressisme-172245

L’Université française creuse sa tombe. Par G. Carayon (UNI), contre les blocages

https://www.causeur.fr/blocages-luniversite-frederique-vidal-171620

Ecole: le tableau noir de René Chiche

https://www.causeur.fr/desinstruction-nationale-rene-chiche-171111

 

Sommes-nous foutus ?

Laura Kipnis contre les inquisitrices. 
Elle ausculte le néoféminisme policier qui mine les universités américaines. Des tribunaux arbitraires y diabolisent le sexe et le mâle sans jamais faire avancer la cause des femmes.

https://www.causeur.fr/campus-etats-unis-sexe-laura-kipnis-172648

 

Houria Bouteldja multiplie les interventions outre-Atlantique. Les universitaires américains jugent sa pensée (sic) stimulante...

https://www.causeur.fr/houria-bouteldja-etats-unis-172900

 

 

Les petits maîtres censeurs: Le retour de la censure à l’université 

https://www.causeur.fr/universite-cauchemar-americain-lgbt-antiracisme-174183

 

 

Iris Brey, la féministe qui ne nous veut pas de bien: Portrait d'une féministe (chienne) de garde

https://www.causeur.fr/iris-brey-la-feministe-qui-ne-nous-veut-pas-de-bien-174148

 

Tu seras un trans, mon fils

https://www.causeur.fr/trans-lgbt-genre-jeremy-stubb-cauchemar-americain-174179

Un mec avec une bite et des gros seins, ça fait une belle pute. 

 

« Décolonialisme » : vous l’aimez en littérature, vous l’adorerez en sciences:Quand la bêtise s'immisce aussi dans les sciences!

https://www.causeur.fr/decolonialisme-afriquedusud-cauchemar-americain-174187

 

La note de bas de page qui « accuse » la philosophe Carole Talon-Hugon

https://www.causeur.fr/universite-censure-politiquement-correct-talon-hugon-174195

 

 

Universités, la révolution culturelle: Le militantisme fait ses classes

https://www.causeur.fr/universites-feminisme-decolonialisme-174559

Il faudra faire un grand nettoyage de toutes ces ordures gauchistes!

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